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Les Hornets et les Frelons : une entrée en force !

Les filles déroulent face à l'INSA.

« Rien ne sert de courir, il faut partir à point ». S'il est une chose qui est sûre, c'est que depuis deux ans les filles du Mirail tiennent plus du lièvre que de la tortue, et font même mentir Jean de La Fontaine. Pour leur première sortie à domicile, les Hornets ont étrillé leurs homologues de l'INSA, assumant pleinement leur réputation et leur statut de doubles championnes académiques en titre.

Les frimas de novembre n'avaient apparemment pas entamé l'ardeur des joueuses sur le terrain. Il faut dire qu'un premier match, ça ne se rate pas. Et une partie réussie chez les féminines de l'UT2J, ça passe apparemment par une victoire à quarante points d'écart. Sur des matches de deux fois vingt minutes, on frôlerait presque l'exploit si ce n'était une habitude pour les Jaunes et Noires... À peine le cuir botté, et voici que Kenza Necer fait parler la poudre en allant pointer le premier essai de la partie. Galvanisées par cette bonne entame, la capitaine Amélie Mahé puis Patricia Pereira ajoutent leur noms à la table de marque. 15 – 0 en quelques minutes de jeu, la partie s'apparente à un long chemin de croix pour les joueuses de l'INSA... Fer de lance de cette équipe, Amélie Mahé montre l'exemple et manque de peu l'interception, quelques instants avant que le cuir n'échoue entre les mains de Patricia Pereira, qui, pour sa deuxième réalisation, louvoie dans la défense et enrhume la défense des ingénieures, s'adjugeant au passage les deux oreilles et la queue du dernier défenseur. 20 – 0 la messe est déjà quasiment dite, et sauf un exploit de la part des visiteuses, le Mirail se dirige tranquillement vers un premier succès. De leur côté, les filles de l'INSA parviennent à sauver l'honneur en marquant sur la sirène leurs premiers points, réduisant à peine la marque après avoir encaissé deux nouveaux essais ( 30 – 5 ).

Alors que le premier acte avait été une démonstration, les Hornets marquent le pas dans le second. Plus relâchées sans doute par leur confortable avance, plus brouillonnes sans pour autant déjouer, elles se reposent sur leurs acquis, ne marquant plus que sur des initiatives personnelles. En témoigne le déboulé de Kenza Necer à la 29ème, qui passe la défense en revue à grand renfort de raffuts et de coups d'épaules pour faire grimper l'addition et signer son quatrième essai. On relèvera également l'énorme caramel infligé par Amélie Mahé à sa vis-à-vis, qui mettra quelques temps à reprendre ses esprits. Une manière comme une autre de faire payer aux visiteuses leur second essai inscrit quelques instants plus tôt... Il ne reste à ce moment là plus que trois minutes à jouer. Suffisamment en tout cas pour passer la ligne blanche à deux nouvelles reprises, et ainsi sceller la première victoire de la saison. En inscrivant la bagatelle de 6 essais dans le premier acte, et 5 dans le second, s'imposant ainsi sur le score de 55 à 10, les Hornets n'ont pas fait dans la dentelle. À bon entendeur...

Le groupe : France Berry, Kenza Necer, Célie Cousinié, Marlène Laburthe, Amandine Cousségal, Pauline Sérié, Caitlin Griffiths, Amélie Mahé, Margaux Gisteau, Patricia Pereira, Elise Bernes, Élise Le Masle, Emma Belloir, Émilie Morel

Les Frelons lancent leur saison

Alors que les filles venaient de faire le job – et de quelle manière ! - quelques instants auparavant, les garçons du Mirail se devaient de prendre exemple, afin que leur vestiaire aussi puisse résonner des chants paillards célébrant la victoire. Face à l'IPSA dans leur antre de Daniel Faucher, les Frelons ont pris la mesure des ingénieurs pour signer leur premier succès de la saison.

Ce n'était pourtant pas une mince affaire. Si les Jaunes et Noirs font preuve d'envie et d'engagement, la cohésion entre les joueurs tarde à se faire, et les imprécisions se multiplient. Rien que du très normal pour un premier match entre ces joueurs, mais il n'empêche qu'entre fautes de mains et coffrages de ballon, les spectateurs ont de quoi être frustrés. Et ce d'autant plus que les trois-quarts d'en face se font un malin plaisir de prendre à défaut la défense du Mirail, profitant des quelques errements défensifs des Frelons pour s'enfoncer de plus en plus dans leur camp. Et ce qui devait arriver arriva : après avoir fait feu d'un pétard mouillé au quart d'heure jeu en investissant l'en-but des locaux sans parvenir à aplatir, l'IPSA envoie son ailier à dame pour ouvrir le score et prendre la tête de la rencontre. Piqués au vif, les Frelons répondent du tac au tac en égalisant deux minutes plus tard, Matthieu Pinto sonnant la révolte et Florian Buch échouant en terre promise. 5 partout au bout de vingt minutes, le Mirail revigoré repart de l'avant, et Younès Talbi fait parler sa vitesse en déposant sur vingt mètres son homologue du soir. Toujours dans l'avancée, l'envie des Jaunes et Noirs est cependant toujours parasitée çà et là par quelques fautes de mains qui refrènent leurs ardeurs. Mais tout vient à point à qui sait attendre, aussi les Frelons récoltent-ils le fruit de leur travail par l'intermédiaire de Ludovic Zidi, qui donne l'avantage aux siens à quelques secondes du gong. 10 – 5 à la pause, les Jaunes et Noirs n'ont plus qu'à concrétiser les belles choses entraperçues en première mi-temps.

Aussitôt dit, aussitôt fait. De retour sur le pré, les hommes de Fabrice Gargiulo entament le second acte pied au plancher, Edward Ryalls cueillant à froid les défenseurs adverses du bout de son aile gauche. 15 – 5 à la 41ème, ça commence déjà à sentir bon pour les locaux, qui ont mis la main sur le match et semblent fermement décidés à ne pas lâcher prise. Amenés par les charges de Yoan Stinville, les Jaunes et Noirs continuent leur travail de sape, bien aidés par le banc qui se fond parfaitement dans le collectif pour apporter sa pierre à l'édifice. À 25 minutes du terme, le verrou des ingénieurs saute de nouveau pour laisser le champ libre à Mathias Aribaud, lequel bien que flanqué du numéro 2 n'en profite pas moins pour accélérer et déposer le cuir entre les perches. Simon Lagarde (62ème), Florian Buch encore (76ème) puis Damien Souillé (80ème) se succéderont derrière la ligne de craie. Quelque peu hésitants d'abord, solidaires ensuite puis complètement maîtres de la rencontre enfin, les Frelons ont su se mettre dans le sens de la marche et éviter une déconvenue à domicile, au profit d'une belle victoire pour démarrer la saison de la plus belle des manières (41-5).

Le groupe : Ludovic Zidi, Mathias Aribaud, Damien Souillé, Yohan Stinville, Forian Buch, Matthieu Pinto, Nicolas Thomas, Fabrice Gargiulo, Léo Hudrisier, Lucas Gentillet, Edward Ryalls, Simon Lagarde, Benjamin Bonhoure, Younès Talbi, Eli Kanet. Sont entrés en cours de jeu: Louis-Alexis Tauriac, Vincent Vaudano, Victor Darmon, Anthony Castet, Romain Marvelay.

Rémy Doutre

Photos : Anaïs Luques


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