Fausse alerte
- L'Alouette
- 16 avr. 2016
- 2 min de lecture
Note de la rédac’ : Voilà maintenant plus d’un mois que cet article a été programmé en réunion de rédaction, suite à un épisode vécu par un de nos rédacteurs. Mais voilà, à deux semaines de la sortie, ce sujet refait surface sous son jour le plus tragique, et non plus cette fois sous l’aspect de mises en scènes alarmantes mais sans conclusions mortelles… Attention ! Breaking news explosive, laissez-moi vous raconter. Un lundi soir à 20h, des hommes en uniformes bleus et des camionnettes, bloquaient toute la rue Ozenne, du métro Carmes au jardin des plantes. Prise de court dans mon petit confort occidental, j’échange des bribes de mots avec mon environnement immédiat. « Comment ? Un colis suspect ? » Vous voulez dire un colis suspect dans ce petit quartier bobo toulousain où les dédales des rues vous accueillent chaleureusement ? Après avoir analysé le mot « colis suspect » avec tout ce qu’il peut comporter d’abstraction angoissante et vertigineuse, je me résous à attendre que les démineurs s’occupent de « faire sauter » ce danger à une rue de chez moi. Eh oui braves gens, il ne faut pas céder à la psychose mais, il est intéressant de noter que de plus en plus d’alertes à la bombe sont recensées et que les lycées sont les plus touchés. Alors, est-ce l’intensité de l’acte aussi inhumain soit-il qui pousse l’individu à agir ? Le mystère est complet. Certes, « you only live once », mais si « l’homme cessait d’être un loup pour l’homme » , on pourrait songer à se remettre un ptit Prix Nobel de la paix entre deux verres dans un café et vous en conviendrez, c’est quand même plus classe qu’une garde à vue.
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