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I want to break free

  • L'Alouette
  • 16 avr. 2016
  • 3 min de lecture

Envie de partir, un moment, un instant, un an, de respirer une année pendant ces études que vous aimez, mais auxquelles vous ne voulez pas vous limiter... Pourtant cela fait peur, car dans le système français, les études se font vite, tout droit, pas le temps de se chercher, pas le temps de se trouver ; sauf pour les marginaux ou les baroudeurs de l’extrême. Une année d’hésitation, de tâtonnement, est vue comme une année perdue. Et pourtant, vous en avez envie, de cette année de voyage, de service civique, d’investissement total dans votre projet, de vous occuper de votre famille ou de vous même... Étudiants, libérez-vous ! L’année de césure, c’est possible. -> L’année de césure est une « expérience personnelle et volontaire, permettant à un étudiant de suspendre temporairement ses études ». Ainsi, depuis juillet 2015, vous n’êtes plus considéré comme un décrocheur, prenant votre césure « à la sauvage » : grâce à la publication d’une circulaire ministérielle*, elle est désormais reconnue et réglementée. Fini les mauvaises stat’ de l’université, les démarches administratives kafkaiennes pour se réinscrire, les problématiques budgétaires... * A présent, vous gardez votre statut d’étudiant pendant l’année de césure ! * • Vous êtes donc toujours en lien avec votre université en tant qu’étudiant, grâce à un conventionnement entre l’université et vous. Aussi, vous conservez tous vos droits : réductions, sécurité sociale, accès aux bibliothèques universitaires... • La circulaire garanti aussi le droit au retour : votre place est assurée dans l’année supérieure à votre retour, même en M2 sélectif. • Autre bonne nouvelle : le droit à la césure est de un an ou un semestre par cycle de formation ! En clair, un an en licence, un autre en master ainsi qu’en doctorat. • La césure peut se prendre n’importe quand, sauf à la fin du M2 (à cause des problèmes de dérives concernant les stages). Tout est possible, même avant la L1 ; attention tout de même à bien s’inscrire sur APB préalablement, en ayant à l’esprit que la structure reste prioritaire aux néo-bacheliers, que vous ne serez donc plus après une année de césure. • Elle reconnaît de plus l’existence de la césure-engagement, par exemple pour du service civique ou du bénévolat. • Un nouveau statut est maintenant créé, pour ce qui était auparavant comptabilisé comme du décrochage. • Le droit à la bourse est lui aussi maintenu, sous réserve d’acceptation par l’université : en effet, un droit à la bourse étant normalement censé aider à financer un année d’étude, vous ne pourrez en utiliser un qu’en prouvant que votre césure est en lien avec vos études. A retenir : ­– Toujours motiver sa demande par une lettre, expliquant le pourquoi et le comment votre projet. Prenez contact avec l’administration : secrétariat de votre UFR, responsable du diplôme, responsable du département, vice-président.e de la Commission de la Formation et de la Vie universitaire (CFVU). Identifiez le meilleur interlocuteur pour lui envoyer votre lettre. – N’oubliez jamais de vous inscrire pour l’année suivante préalablement à la demande de césure. – La césure est un droit mais l’université n’est pas tenue de l’accepter (alors que de nombreuses écoles l’incluent de facto dans le cursus, la rendant obligatoire). De plus, cette demande ministérielle étant un poids administratif supplémentaire, les démarches peuvent devenir compliquées, pour vous comme pour la fac, en tout cas le temps que cela se mette bien en place. En cas de problème, n’hésitez pas à nous contacter ou à contacter Animafac. Vous trouverez plus d’information ainsi que la circulaire en question sur le site Internet www.animafac.net :


* Une circulaire ministérielle n’est pas l’équivalent d’une loi. En tant que demande et non obligation venant du ministère, l’application de la césure relève toujours de la politique interne de l’université.


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