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Running

  • L'Alouette
  • 16 avr. 2016
  • 4 min de lecture

Nombreux sont celles et ceux qui ont, après des fêtes ou à l’approche du beau temps, envisagé la reprise du sport pour retrouver la forme. Celle-ci passe souvent par le footing, qui présente l’avantage d’être accessible à tous, sans matériel particulier mis à part une bonne paire de baskets, et surtout qui peut être exercé librement ou en club. Cependant, nombreux sont ceux qui ont l’ambition d’entamer un entraînement régulier de course à pied, mais souvent la motivation disparaît petit à petit et le projet initial ne semble qu’être qu’un lointain souvenir. Cet article, a pour volonté de donner des conseils et astuces pour ceux qui ne parviennent pas à tenir leurs promesses sportives.


Tout d’abord, l’entraînement suggère une certaine régularité, il faut donc prêter attention à son matériel. Une bonne paire de basket est nécessaire, il ne faut surtout pas courir avec des chaussures de ville qui vous causeront de véritables douleurs au niveau des articulations et de la voûte plantaire. Il faut également pouvoir évoluer dans de bonnes conditions. A Toulouse, il existe de nombreux endroits aménagés pour aller faire son footing, mais cela reste subjectif, selon les envies des uns et des autres un site peut être idéal ou à éviter. Ainsi, il y a l’incontournable piste aménagée sur les berges du Canal du Midi, qui permet de courir sur une distance allant du centre-ville à Rangueil. Cependant, en raison de sa situation, la piste est très exposé à la pollution, il est donc conseillé d’y faire son sport hors des heures de grand trafic. Dans le même style, les berges de la Garonne sont accessibles pour faire son footing, cependant il est parfois difficile de courir à son rythme en raison de l’affluence qui y règne généralement. Si vous habitez vers le quartier de la Roseraie ou des Argoulets à l’Est de Toulouse, une piste cyclable pratique et plate est disponible pour tous les sportifs. De plus, l’île d’Empalot et son parc du Ramier offre une surface de course satisfaisante mais n’est pas adapté au footing une fois la nuit tombée et le sol est en terre, désagréable par mauvais temps. Votre problème n’est peut-être pas la recherche d’un lieu de course, mais plutôt lutter contre le manque de motivation pour ne pas abandonner votre projet dès que le temps n’est pas idéal, ou que la fatigue se fait ressentir. En effet, le début de l’entraînement est souvent compliqué, on n’arrive pas à tenir son programme d’entraînement, repoussant les séances au jour suivant : il faut absolument éviter cela ! La régularité vous permettra rapidement de trouver votre rythme de course, d’habituer vos muscles, et votre footing n’aura plus rien d’une souffrance. Or, cela demande quelques séances de pratique, il faut donc user de patience... Une fois cet état atteint, ne cherchez pas à aller plus vite parce que vous vous sentez mieux. Encore une fois la régularité est le maître-mot, profiter d’être à l’aise à votre rythme durant un certain temps, puis par la suite augmenter votre allure si vous souhaitez progresser. Pour les débutants, l’idéal est de commencer par des sorties brèves de 2 à 3km, à répéter trois fois par semaine sur des surfaces plates. Puis, pour ceux qui ont un niveau intermédiaire, le 5-6 km est une distance correcte, permettant d’améliorer l’endurance mais également de renforcer la musculature au niveau des mollets et quadriceps notamment. Enfin, le premier objectif à atteindre après un long entraînement est l’étape du 10km. Cette dernière demande évidemment d’être à l’aise sur les distances précédentes. Afin de préparer cette distance, il est conseillé de courir trois séances par semaine. Une première de 45 minutes à un rythme régulier, sans forcer, une deuxième consacrée au fractionné : c’est à dire courir vite pendant 30 secondes, puis très doucement 30 secondes et ainsi de suite une dizaine de fois, puis au fil des semaines augmenter cet exercice est passant de 30 secondes à 300 mètres. Cette séance est nécessaire pour progresser dans l’allure et le rythme de course, afin d’habituer le système respiratoire et les muscles à des changements d’allures en pleine course. Enfin, une dernière sortie longue, de 1h15 environ pour l’endurance. Il s’agit là d’un programme pour préparer un 10km. Mais il est rare de pratiquer cette course seulement à l’entraînement. Ainsi, pour se motiver et trouver un sens à la souffrance qu’engendre les entraînements, pour ne pas abandonner vos ambitions, il est important de se fixer des objectifs. De nombreuses courses ont lieu dans le périmètre toulousain à partir du printemps, elles peuvent être une source de motivation, s’entraîner pour une course officielle, puis essayer d’améliorer sa performance sur une autre course par exemple. L’exemple du 10km de Blagnac par exemple qui a lieu chaque année début mars est une course sur une surface relativement plate, ou encore le 10km de Montauban début avril, puis le 10km de Balma en mai et enfin une course très agréable celle de la Corrida pédestre de Toulouse de 10km, début juillet qui s’élance de la place du Capitole et qui fait le tour du centre de la ville rose. A noté que pour la plupart des 10kms, il y a la possibilité de faire une course de seulement 3km. La course à pied est donc un sport accessible à tous, qui permet de s’entretenir physiquement mais aussi de se libérer psychologiquement. De plus, le progrès dans ce sport est possible pour tous à condition de s’entraîner régulièrement, il convient parfaitement aux coureurs du dimanche, aux compétiteurs ou à ceux qui veulent retrouver la forme. Cependant, attention à ne pas oublier l’échauffement et les étirements à chaque séance pour éviter les blessures.


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