C’est souvent une information glanée au hasard –entre les pages d’un quotidien, sous le logo Google… Une information qui traverse notre journée sans qu’on l’ait vraiment cherchée, et pourtant elle nous fait sourire un instant. Aujourd’hui c’est la journée mondiale du câlin (21 janvier), aujourd’hui c’est celle de l’amitié (30 juillet) et, pourquoi pas, celle des toilettes (19 novembre). Oui, il existe une pléthore de fêtes internationales, et les occasions ne manquent pas de célébrer les sujets les plus émouvants comme les plus farfelus. Mais parfois une de ces fêtes nous semble mériter d’être partagée. Le temps d’une journée, on met à l’honneur un sujet trop peu abordé. En ce 10 octobre, Journée mondiale de la Santé mentale, nous avions envie de prendre le temps de discuter de l’événement.
La Journée de la Santé mentale date de 2004 et répond à des réalités préoccupantes. En effet, si les personnes atteintes de maladies mentales sont nombreuses, le manque de « reconnaissance » à l’égard desdites maladies est flagrant. Absence de traitement médical, exclusion de la société et culpabilisation sont autant de fléaux qui viennent alourdir un quotidien déjà compliqué par la maladie. La Journée mondiale de la Santé mentale vise donc à promouvoir, entre autres objectifs, une prise de conscience des difficultés dont souffrent certaines personnes. Cette journée est aussi l’occasion de prendre soin de nous.
L’Alouette a pour projet de revenir plus longuement sur le sujet des maladies mentales, afin de décrypter cette épreuve qui touche de nombreux étudiants et de leur apporter des solutions. En effet, des dispositifs d’aide ont été mis en place dans le cadre des études supérieures. Mais nous y reviendrons plus tard, en détail. Aujourd’hui, en ce 10 octobre, nous souhaitons avant tout nous féliciter, à nous tous qui avons pu connaître des obstacles et essayer de les surmonter. Et voici, pour célébrer cette Journée mondiale de la Santé mentale, quelques idées.
On ouvre péniblement les yeux, c’est lundi et la semaine commence, la routine des cours reprend. Mais c’est un jour spécial, ce 10 octobre, un jour pour se faire du bien. Alors on s’étire comme une étoile de mer et on expire longuement. On prépare un bon petit-déjeuner et on allume la musique –on choisit une mélodie douce et rêveuse, apaisante, comme Twin Stars de Dustin O’Halloran. (N’hésitez pas à proposer votre playlist réconfortante à l’Alouette). On respire toujours profondément. Inspirer, expirer, être à l’écoute de son corps et à l’écoute de soi. On se vide la tête sous la douche, les soucis ne nous atteignent plus, ils dégoulinent avec l’eau et nous laissent tranquilles, plic ploc dans la baignoire. On porte des vêtements qui nous plaisent, dans lesquels on se sent bien, on prépare notre sac avec nos cahiers à petits ou grands carreaux. On y glisse un livre si on aime la lecture, un livre doudou. L’Alouette vous conseille notamment le roman épistolaire La Folle Rencontre de Flora et Max de Martin Page et Coline Pierré, publié chez L’École des Loisirs. On y lit des lettres toutes douces entre deux adolescents un peu bancals, des lettres lumineuses qui viendront éclairer la journée. Notre sac est prêt et nous le sommes aussi, prêts à affronter le lundi. Prêts à retrouver nos cours, notre université, prêts à manger des pâtes au curry au foyer. La semaine commence bien. Et on sourit. ♦
Mélodie citée :
« Twin Stars » - Dustin O’Halloran
Livre cité :
La Folle Rencontre de Flora et Max de Martin Page et Coline Pierré, L’École des Loisirs, 2015.
L’Alouette attend vos idées de chansons, livres, films, etc. qui vous mettent du baume au cœur !
Une astuce pour bien inspirer et expirer : synchroniser sa respiration avec ce GIF → http://imgur.com/gallery/Huou7Gh
Sources des illustrations :
La première image vient du blog icantdrawbutdontcare.tumblr.com, riche en citations positives et inspirantes. La deuxième est une œuvre du Sad Ghost Club (thesadghostclub.com) qui milite en faveur des adolescents atteints de maladie mentale. Cette association vend notamment des accessoires ornés de leur fantôme emblématique, ainsi que des petits livrets (comme le fameux Guide To Not Being Sad). Les bénéfices des ventes aident à financer des thérapies pour les adolescents. Quant à la dernière illustration, elle a été réalisée par l’artiste Liz Climo (lizclimo.tumblr.com) qui redonne le sourire avec ses petits animaux au grand cœur.